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ENTRETIEN AVEC MARC WOLTERS

FONDATEUR DE LA BAGUETTE, AUTEUR, METTEUR EN SCÈNE

Après le succès d'Augustin Pirate des Indes et de La Grande Cuisine du Petit Léon, Marc Wolters travaille sur de nouveaux spectacles et de nouveaux projets. Rencontre avec un créateur optimiste et pétillant, un enfant qui travaille comme un adulte... à moins que ce ne soit le contraire

Comment concevez-vous vos spectacles ?

Nous sommes des artisans de l'imaginaire. Nous essayons de travailler comme des compagnons, dans le détail, avec des équipes resserrées. Je suis à l'origine de tous les aspects créatifs. L'écriture, la musique, les costumes, la scénographie, la mise en scène. Je suis accompagné par des personnalités de talent. Des comédiens, techniciens, graphiste, arrangeur, qui participent à la réalisation de chaque projet. Cela a commencé en 2012 avec la création d'Augustin Pirate des Indes.

 

Abordez-vous d’autres territoires que le théâtre ?

On ne s’interdit rien en tout cas ! Nous imaginons des univers pour les enfants. Je commence par écrire une histoire et des personnages dans lesquels les enfants se retrouvent. Une fois que cet univers existe, il n'y a pas de limite ! C'est dans ce cadre que j'ai créé le livre d'Augustin Pirate des indes. Musique, contenu pédagogique, animation, applications numériques... Tout m'intéresse, parce que je pense que le propos de La Baguette peut accompagner toute sorte de cuisine.

Justement, quelles sont les valeurs que vous défendez ?

Nous souhaitons créer des encas culturels frais et croustillants, instructifs, et responsables. C’est une ambition simple et très complexe à la fois : émouvoir les enfants, tout en leur transmettant des valeurs. Je passe beaucoup de temps à les écouter et à jouer avec mes enfants. Je m'inspire de leurs histoires. Les pirates, la cuisine, Noël... J'essaie de créer des personnages auxquels ils peuvent s'identifier. Souvent, cela commence par la musique : un thème, une chanson qui va donner la couleur du spectacle. Dans Augustin Pirate des Indes, outre le voyage du pirate et la recherche d'un trésor, on traite la question des espèces animales en danger (orang outans, éléphants, tigres, baleines...), mais aussi le risque d'une alimentation trop sucrée, la puissance évocatrice des épices, l’histoire des grands explorateurs... Dans la Grande cuisine du petit Léon, on parle de cuisine, de légumes, d’aromates, mais aussi de l'apprentissage des responsabilités, de tolérance, de travail en équipe. Tout ça en privilégiant une chose : l'imagination.

 

Pourquoi avoir choisi de vous appeler « La Baguette » ?

Je voulais quelque chose de simple, de quotidien, et d'humain. J'ai passé mon enfance dans le Périgord. En face de chez moi, dans mon village, il y avait une épicerie-boulangerie-bar. « Chez Régine et Jeannot ». C'était le cœur laïc du village. J'y passais tous les mercredis après-midi, à porter les baguettes qui sortaient brûlantes du fournil, à remplir les présentoirs de bonbons pour mes amis... Pour moi, "La Baguette", c'est une idée du bonheur, de l'enfance. On se demande souvent ce que l'on a à transmettre, quand on devient parent. "La Baguette", c'est ma réponse à cette question. C'est un porte voix pour les valeurs qui me sont chères : l'imagination, la curiosité, le partage, la tolérance... et la bonne humeur !

FRANCE INFO JUNIOR - Marc WOLTERS
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